Avec notre correspondante à Barcelone, Martine Pouchard
Les spéculateurs ont préféré écouter les plus sceptiques sur la capacité du secteur bancaire, plutôt que de s’en tenir aux bons résultats malgré tout du test européen car à l’exception de 4 caisses d’épargne et d’une banque dont on dit ici qu’elles n’auraient besoin de recapitaliser, le système bancaire espagnol reste solide.
Il ne faut pas oublier et cela n’a pas été pris en compte par l’autorité européenne que la Banque d’Espagne a imposé une certaine manière de faire, plutôt fourmi que cigale : le secteur a dû faire des provisions.
Mais c’est ainsi, la confiance ne règne pas, la pression augmente alors que le prix de la dette augmente dangereusement.
Pour José Luis Rodríguez Zapatero, c’est l’heure du choix qui peut sonner. Celle qui l’obligerait à anticiper les élections prévues en 2012, il s’en défend toujours convaincu que le moment serait mal choisi alors que l’Espagne paye les incertitudes européennes sur la Grèce.