Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
La Maison Blanche avait dépêché sur toutes les chaînes son directeur du Budget, Jack Lew, pour défendre sa position. Oui, le président est prêt à faire des compromis et à réduire même les dépenses sociales telles que Medicare, la couverture médicale pour les gens âgés, mais seulement, a-t-il dit sur ABC, si un plan comprend des impôts pour les plus riches.
« Il n’est pas juste de demander à nos seniors ou aux familles qui paient pour l’éducation de leurs enfants de faire des sacrifices, et de laisser les plus privilégiés hors de l’équation. »
Sur la même chaîne, le sénateur républicain, John Kyl a pour sa part déclaré qu’une augmentation des impôts pour réduire le déficit restait inacceptable pour son parti. « A moins que le président renonce à sa totale obsession d’augmenter les impôts, les républicains ne feront rien qui puisse nuire à notre économie, comme des impôts qui tuent l’emploi ».
En dépit du fossé qui continue de séparer les deux parties, ni Jack Lew, ni John Kyl ne pensent que le plafond de la dette ne sera pas relevé. Mais un accord doit être conclu vendredi au plus tard pour donner au Congrès le temps de préparer un texte à voter avant le 2 août.