En Belgique, la crise politique persiste

La crise politique qui paralyse depuis plus d'un an la Belgique s'est brutalement aggravée ce jeudi 7 juillet 2011, avec le rejet par les indépendantistes flamands, d'un projet de compromis sur l'avenir du pays. Ce qui risque d'ouvrir la voie à de nouvelles élections, au péril de l'unité du pays.

Avec notre bureau de Bruxelles,

Parfois présentée comme le plan de la dernière chance, la note du chargé de mission royale Elio Di Rupo aura reçu l’assentiment des quatre partis francophones, ainsi que du côté des Flamands , des libéraux, des socialistes et des Verts.

Aucun de ceux-ci n’était particulièrement enthousiaste, mais chacun reconnaissait, dans les propositions contenues dans la note, les bases utiles d’une négociation en vue de la formation d’un gouvernement fédéral.

Mais voilà, la N-VA (le Parti national populiste flamand) rejette en bloc la note et refuse de participer à toute négociation qui en procéderait. Dans la foulée, les démocrates-chrétiens flamands, jadis famille politique dominante en Flandres et aujourd’hui réduite au rôle de supplétif de la N-VA, déclare qu’il ne saurait y avoir de gouvernement sans la participation de la N-VA.

Du coup, on se trouve toujours dans l’impasse imposée par un parti politique aux huit autres sans autres perspectives que celle d’un retour aux urnes dont on sait d’avance qu’il ne résoudrait rien.

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