Officiellement, la Grèce n'est pas à l'ordre du jour de ce Conseil européen. Il ne faut donc pas s'attendre à des développements particuliers concernant ce dossier, insiste-t-on du côté de la présidence française.
Mais personne n'est vraiment dupe. Le cas grec devrait bien mobiliser les discussions des 27 pays membres de l’Union européenne ce jeudi 23 juin, jusque tard dans la nuit.
Renforcé par un vote de confiance du Parlement, le Premier ministre grec Georges Papandréou devrait de nouveau s'engager auprès de ses homologues européens à faire adopter avant la fin du mois de juin un nouveau train de mesures d'austérité malgré leur impopularité. Le chef du gouvernement grec sait que sans cela, il n'obtiendra pas le déblocage par le FMI (Fonds monétaire international) et l'Union européenne de la dernière tranche du plan de sauvetage de 110 milliards d'euros débloquée l'an dernier.
Les 27 devraient également évoquer au cours de cette première journée la proposition de débloquer un milliard d'euros de subventions européennes à la Grèce pour lui permettre de relancer son économie. Une somme jusque-là gelée en raison de l'incapacité d'Athènes d'assurer le co-financement exigé en échange.
En revanche, aucune décision concernant le deuxième plan de sauvetage, dont le principe est acquis, ne devrait être annoncée.