Avec notre correspondant à Bruxelles, Grégoire Lory
Les Européens peinent à conclure un accord en faveur d’un nouveau plan d’aide à la Grèce. Les divergences restent fortes entre les 27 sur les efforts à demander aux créanciers privés.
L’Allemagne a bien réussi à imposer son idée de faire appel aux banques, aux assureurs et aux fonds d’investissements qui détiennent de la dette grecque. En revanche, Berlin ne parvient pas à convaincre ses partenaires sur la méthode à suivre. Les autorités allemandes envisagent de faire pression sur le secteur privé pour qu’il accepte un remboursement plus tardif de ces prêts, une option écartée par la Banque centrale européenne, la Commission européenne ou encore la France.
Ce camp préfère l’idée d’une participation volontaire des créanciers privés. Certains ministres des Finances se montrent septiques quant à la possibilité de trouver rapidement un accord. Or, le temps presse, il faut éviter la banqueroute de la Grèce. Les négociations devraient donc s’intensifier dans les jours à venir. Un accord définitif est attendu pour la fin de la semaine prochaine, lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne.