Selon les deux dirigeants, les relations entre Londres et Washington sont « non seulement spéciales » mais surtout « essentielles » pour eux-mêmes et pour le monde entier. De l’avis de Barack Obama et David Cameron, c’est leur action commune qui apporte au monde plus de sécurité et de prospérité. « Quand les Etats-Unis et la Grande-Bretagne font front ensemble, nos peuples et ceux du monde entier peuvent être plus en sécurité et devenir plus prospères », écrivent-ils dans The Times.
Parmi les actions les plus significatives, ils évoquent leur soutien commun aux « protestataires qui luttent pour la démocratie dans les pays arabes ». Le président américain et le Premier ministre britannique assurent qu’ils ne vont pas les « abandonner » et qu’ils ne vont pas rester les bras croisés « quand les aspirations (de démocratie et de liberté) sont écrasées par les bombes, par les balles, et par le feu de mortiers ».
Les deux hommes indiquent qu’ils sont « réticents à utiliser la force », mais en même temps ils savent qu’ils ont une responsabilité particulière à agir quand « leurs intérêts et valeurs » l’exigent. Avertissement très clair à tous les régimes autoritaires tentés de s’opposer par la répression aux espoirs et aspirations de leurs peuples.
Barack Obama doit prononcer à Londres un discours mercredi après-midi devant les deux chambres du Parlement réunis, avant de partir pour la France. Un honneur qu'ont connu seulement trois personnalités depuis la Seconde Guerre mondiale : le pape Benoît XVI en septembre 2010, Nelson Mandela en 1996 quand il était à la tête du gouvernement sud-africain, et l'ancien président français Charles de Gaulle en 1960.