Du retour nostalgique aux racines familiales dans un petit village d'Irlande, celui où vivait son arrière-arrière-arrière grand-père côté maternel, à la magnificence d'une visite d'Etat vraiment royale à Buckingham Palace, puis du sommet qui, à Deauville, le mêlera à ses homologues des pays industrialisés, jusqu'aux ultimes détails en Pologne d'un bouclier anti-missile controversé, les étapes seront variées pour la tournée européenne que réalise cette semaine Barack Obama.
A Londres, le président américain ne manquera pas de décliner devant le Parlement cette « relation spéciale » qui unit de longue date son pays à la Grande-Bretagne. Mais il évoquera aussi partout ailleurs les valeurs partagées avec ses alliés européens au sens large, qui ont pu avoir le sentiment qu'ils ne figuraient pas toujours au premier plan dans ses pensées.
Une autre région sera pourtant au centre des discussions : ce monde arabe en ébullition qui fait l'objet d'un plan de Barack Obama, d'aide économique à l'Egypte et à la Tunisie, auquel le président souhaite rallier ses interlocuteurs.
De leur côté, les Européens, les plus actifs dans l'intervention en Libye, voudraient bien, eux, ramener là-bas une armée américaine qui a pris ses distances.