Lactalis est prêt à payer le prix fort pour s'offrir son rival Parmalat. Le groupe laitier français veut débourser 3,7 milliards d'euros pour acquérir les 71% du capital de l'Italien qui échappe encore à son contrôle. Cela représente une prime de près de 21,5% par rapport au niveau moyen de l'action Parmalat au cours des12 derniers mois.
Une offre généreuse destinée à contrer les manœuvres du gouvernement italien qui cherche depuis des semaines à empêcher un tel mariage. Rome a notamment encouragé la formation d'un consortium composé de banques italiennes pour bloquer les appétits de Lactalis, sans grand succès apparemment.
Le groupe français ne ménage pourtant pas les gages de bonne volonté pour mener à bien cette union qui donnerait naissance au numéro un mondial du secteur avec un chiffre d'affaires de 14 milliards d'euros. Il s'est ainsi dit prêt à maintenir le siège de Parmalat en Italie ainsi que sa cotation à la bourse de Milan. Il s'est surtout engagé à sauvegarder les emplois et la filière italienne du lait.