Au Portugal, droite et syndicats discutent de l'aide financière internationale

Les discussions sur le plan d'aide financière au Portugal, menées depuis lundi par la mission internationale UE-BCE-FMI, se sont poursuivies hier mardi 19 avril 2011 lors de rencontres avec l'opposition de droite et les principales confédérations syndicales. Opposés au plan de sauvetage, les partis de la gauche antilibérale ont refusé de rencontrer les membres de la troïka.

Avec notre correspondante à Lisbonne, Marie-Line Darcy

Il faut tout mettre en action pour empêcher une crise sociale aigüe au Portugal. C’est ce que réclament les syndicats portugais qui ont rencontré la troïka des bailleurs de fonds pour l’attribution de l’aide financière au Portugal.

La CGTP, la Confédération générale des travailleurs, a annoncé qu’elle s’opposera fermement à des mesures appliquées dans d’autres pays dont l’efficacité n’est pas prouvée, entendre bien sûr la Grèce.

Plus grande flexibilité du travail

Après les syndicats sur la défensive, ce sont les patrons qui ont rencontré les émissaires du FMI (Fonds monétaire international), de la Banque centrale européenne et  ceux de la commission europénne. Des patrons qui vont aller dans le sens d’une plus grande flexibilité du travail, comme le souhaite d’ailleurs Bruxelles.

La Troïka qui a déjà rencontré le gouvernement sortant de José Socrates, a obtenu un accord de principe du PSD, le principal parti de droite dans l’opposition. Des socio-démocrates favoris pour remporter le scrutin législatif anticipé du 5 juin qui risquent cependant de ne pas obtenir la majorité au Parlement. Quand à l’opposition de gauche et d’extrême gauche, elle a tout simplement refusé de rencontrer les émissaires en raison de son opposition à l’entrée du FMI dans le Portugal.

Partager :