Avec notre bureau de Bruxelles,
La Grèce doit répondre de deux corrections financières dans l’utilisation des fonds de la PAC, la politique agricole commune. Athènes doit rembourser près de 206 millions d’euros. La Commission européenne parle de coûts non admissibles, de déficience dans le contrôle des surfaces de champs d’oliviers subventionnés et d’insuffisance quant à la vérification de ces informations.
Les Etats membres sont responsables de la plupart des paiements au titre de la politique agricole commune, mais la Commission surveille pour sa part la bonne utilisation de ces fonds. Elle procède donc chaque année à plus d’une centaine d’audits. Ces actions permettent de s’assurer si les contrôles menés par les autorités nationales sont suffisants. En cas de non respect des règles de l’Union ou de procédures de contrôle inadéquat, la Commission peut ainsi demander des remboursements.
L’Espagne, la Roumanie, le Royaume-Uni sont aussi concernés à un degré moindre par cette procédure dite d’apurement des comptes. Une fois récupérés, les 530 millions d’euros réclamés cette année par la Commission, seront alors reversés au budget de l’Union européenne.