La zone euro renforce ses défenses pour sortir de la crise économique

Les dirigeants de la zone euro étaient réunis, vendredi 11 mars 2011, à Bruxelles afin de prendre des mesures pour améliorer leurs défenses face aux crises économiques. Les dirigeants des pays membres ont débattu une bonne partie de la soirée et de la nuit et ont décidé de renforcer leur fonds de soutien aux pays en difficulté et d'assouplir les conditions du plan de sauvetage à la Grèce, pour rassurer des marchés à nouveau préoccupés par la santé de la monnaie unique. Déception en revanche pour l’Irlande. Son nouveau Premier ministre, qui espérait assouplir les conditions du sauvetage financier de son pays en 2010, est reparti bredouille.

Avec notre bureau de Bruxelles,

Pour techniques que soient les décisions annoncées, la nuit dernière, à l’issue de plus de huit heures de négociations, il n’en demeure pas moins qu’elles constituent une avancée considérable de la gouvernance économique exercée par l’Union européenne et par les pays membres de celle-ci.

Ainsi le Pacte de stabilité et de croissance, qui sous-tend la zone euro, est remplacé par un Pacte de l’euro pour la compétitivité et la convergence. Cette dernière devant agir notamment dans le domaine de la fiscalité.

Parallèlement, un certain assouplissement est introduit dans le fonctionnement de l’actuel Fonds et du futur mécanisme de stabilité financière qui pourront prêter davantage et qui pourront racheter des obligations des pays en difficulté sur le marché primaire. Les banques, elles, sont priées de se débrouiller toutes seules sur le marché secondaire.

Bonnes nouvelles pour le Portugal et la Grèce, moins pour l'Irlande

Le Portugal a été félicité pour son nouveau plan de redressement et  la Grèce récompensée pour son sérieux par une réduction de son taux d’emprunt et par un rallongement de sa période de remboursement.

Par contre il y a eu blocage avec l’Irlande dont le nouveau Premier ministre entend renégocier le remboursement des sommes considérables perçues, sans pour autant augmenter son impôt sur les sociétés, le plus bas d’Europe.

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