Depuis qu'il a perdu son immunité, le Cavaliere n'a plus d'excuses pour échapper à la justice. Il aurait donc dû se présenter devant le tribunal pour répondre aux chefs d'accusations. Mais Silvio Berlusconi a préféré briller par son absence.
Dans la ligne de mire de la justice : le joyau de l'empire du magnat milanais, Mediaset. Le groupe aurait acheté des droits de diffusion de films à deux sociétés écrans contrôlées par Berlusconi à un prix surfacturé. Cette opération aurait permis à Mediaset de remplir des caisses noires à l'étranger et de payer moins d'impôt en Italie. Accusations que Silvio Berlusconi nie en bloc. Il se dit victime de magistrats qui n'ont qu'une idée en tête : le chasser du pouvoir.
Dans les cinq semaines à venir, pas moins de quatre autres procédures attendent le Cavaliere. Deux sont liées à son groupe Mediaset. Mais celle qui risque de devenir un véritable cauchemar pour Silvio Berlusconi débute le 6 avril. C'est le procès « Rubygate » dans lequel il est accusé d'avoir acheté les services d'une prostituée mineure.