Les ministres des Finances européens avaient déjà fort à faire pour tenter de trouver un accord sur la réforme du Fonds européen de stabilité financière et sur la création du mécanisme permanent de stabilité appelé à prendre sa suite.
Mais vendredi 12 février, l'annonce selon laquelle Axel Weber quittait la présidence de la banque centrale allemande, la Bundesbank, est venue compliquer les choses. Ce départ implique de facto qu'il renonce à briguer la succession de Jean-Claude Trichet à la présidence de la Banque centrale européenne. Or il faisait figure de favori à ce poste qui sera vacant fin octobre prochain.
En relançant le jeu des candidatures sa défection risque de retarder l'accord sur le nom du remplaçant. Accord que les pays de la zone euro auraient pourtant bien voulu conclure avant l'été. La chancelière allemande Angela Merkel risque de peiner à trouver un autre candidat allemand à ce poste crucial puisqu'il s'est toujours montré le garant, avec Jean-Claude Trichet, de la crédibilité internationale de la monnaie unique européenne.