Sommet de l’UE : entre crise économique et mouvements dans le monde arabe

La prévention de crises financières et économiques, l’énergie, la recherche et l’innovation seront au menu du sommet de l’Union européenne qui s’ouvre, ce vendredi 4 février 2011, à Bruxelles. Les 27 chefs d’Etat et de gouvernement n’échapperont toutefois pas à l’actualité brûlante, notamment à un débat sur la situation sur la rive sud de la Méditerranée – et plus généralement dans le monde arabe – après les révoltes populaires en Tunisie et en Egypte.

Avec notre envoyé spécial à Bruxelles,

Selon les sources diplomatiques, le sujet clé du débat devrait être la gouvernance économique. Elle suscite beaucoup de controverses, mais la France et l’Allemagne veulent profiter du retour attendu d’une forte croissance dans la zone euro pour obtenir des avancées dans le domaine.

Pendant toute la matinée, les 27 plancheront sur la politique énergétique, qui doit concilier les exigences du développement de l’industrie européenne, de la sécurité énergétique du continent et de la lutte contre le changement climatique.

Mais tout le programme officiel pourrait basculer si les nouvelles venant du Caire exigeaient des chefs d’Etat réunis à Bruxelles une coordination immédiate de leurs actions. Si la situation le permet, c’est en principe lors d’un déjeuner de travail que les membres du Conseil européen aborderont les conséquences des crises politiques en Tunisie et en Egypte.

Une lettre commune des dirigeants allemand, britannique, espagnol, français et italien, publiée jeudi, donne le ton. Elle évoque une « extrême préoccupation » et une nécessité de commencer le processus de transition en Egypte « maintenant ».

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