Avec notre envoyée spéciale à Davos, Dominique Baillard
La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a effectivement confirmé dans l’après-midi du 28 janvier que les Européens discutaient du rachat d'une portion de la dette grecque par l'intermédiaire du Fonds européen de stabilisation financière créé au printemps.
Le fonds qui bénéficie d'une excellente réputation sur les marchés pourrait lancer un grand emprunt, et prêter l'argent recueilli aux Grecs afin qu'ils rachètent une partie de leur dette, celle qui leur coûte le plus cher. Ce montage a été suggéré par les Grecs qui veulent à tout prix éviter un plan de restructuration.
Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, l'a répété à Davos « pas question de restructurer ». Mais pour que cette piste progresse, il faut que l'Allemagne donne son feu vert. Angela Merkel également à Davos aujourd'hui, n'a pas directement commenté ce scénario.
La chancelière allemande a évoqué l'autre direction dans laquelle l'Europe doit maintenant s'engager, celle d'une coordination accrue des politiques. Par exemple, que l’âge de la retraite soit commun à toute la zone euro. Cette convergence prônée par la chancelière, c'est pour elle, le pendant de la solidarité.