Avec notre envoyé spécial à Bruxelles,
Sans appeler explicitement le président égyptien Hosni Moubarak à quitter le pouvoir, les Vingt-Sept affirment quand même dans une déclaration que «le processus de transition doit démarrer maintenant». Dans le cas contraire, ils menacent l’Egypte indirectement de revoir les termes de l’accord d’association qui la lie avec l’Union européenne. Celle-ci devait accorder à l’Egypte une aide de presque quatre cent cinquante millions d’euros sur trois ans.
Pratiquement unanimes sur l’Egypte, les dirigeants européens le sont beaucoup moins quand il s’agit de définir les méthodes pour protéger l’Europe des crises à répétition ou de lui assurer la sécurité énergétique. L’objectif du sommet de Bruxelles n’était d'ailleurs pas de trouver des solutions définitives, mais de progresser dans le débat.
La France et l’Allemagne ont lancé des propositions visant à introduire plus de coordination et de discipline au sein de la zone euro, mais les vraies décisions ne seront certainement pas prises avant le sommet européen de mars.