Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Encore une fois, le président du Conseil tente de sauver son honneur face à l’opinion publique, en attaquant les juges du parquet de Milan : « Depuis que je suis descendu dans l’arène politique en 1994 pour servir le pays, il y a une évidente persécution politique de la part des magistrats de gauche, avec un coût pour moi de 300 millions d’euros pour payer mes avocats ».
« Une chose est sûre, a poursuivi Silvio Berlusconi, mes avocats sont certains de ne pas manquer de travail ». D’autant que, selon les indiscrétions de la presse, les magistrats auraient des preuves très concrètes.
Pour l’heure, l’opposition dénonce la honte face au reste du monde que représente pour l’Italie, un président du Conseil objet d’une enquête pour prostitution de mineure, tandis qu’au sein de la majorité de centre-droit, on resserre les rangs autour de Silvio Berlusconi, effectivement persécuté par certains parquets depuis 1994, selon les déclaration de la ministre de l’Instruction, Mariastella Gelmini.