Six petites années pour devenir bienheureux, Jean Paul II a bénéficié d'un délai record. On sait que le peuple, lors de ses funérailles, l’avait spontanément élevé au rang de saint en s'exclamant « Santo Subito ! » (Saint tout de suite).
Mais la Vox populi n'est pas suffisante pour le Vatican et il l'a fallu suivre la procédure classique mais à un rythme fortement accéléré qui s'explique par la popularité mondiale du pape polonais.
Une procédure commencée avec l'ouverture du procès en béatification par le diocèse de Rome dès juin 2005 alors que généralement, il faut attendre 5 ans après la mort.
Il fallait un miracle
Quelques années ont suffi pour que les cardinaux et des évêques de la Congrégation pour la cause des saints, après l'étude minutieuse des qualités humaines et chrétiennes à travers de nombreux documents, votent en faveur de la béatification du pape polonais.
Et c'est en décembre 2009 que le pape Benoît XVI a proclamé les vertus héroïques de son prédécesseur bien-aimé.
Il fallait néanmoins un miracle. La guérison de la religieuse française sœur Marie Simon-Pierre, souffrant comme Jean Paul II de la maladie de Parkinson, a été reconnue miraculeuse. Rarement dans l'histoire de l'Eglise une béatification aura bénéficié d'un tel consensus.