Quelque 13 grands groupes industriels européens demandent à la Commission européenne de prendre des sanctions contre la Hongrie. Selon eux, ce pays favorise ses entreprises nationales au détriment de leurs partenaires européens. Une accusation qui ne fait pas montre du meilleur esprit européen alors que la Hongrie a pris, le 1er janvier, la présidence tournante de l'Union européenne.
Au centre de la controverse des taxes exceptionnelles imposées aux entreprises étrangères. Les groupes européens protestataires les qualifient de « boulets financiers injustes ».
Ils demandent donc, dans une lettre adressée au président Barroso, que la Commission européenne fasse pression sur Budapest pour que le gouvernement hongrois renonce à ces dispositions. L'un des groupes signataires, Deutsche telecom évalue à 100 millions d'euros la ponction supplémentaire imposée en 2010 à sa filiale en Hongrie.
Parmi les autres industriels européens qui protestent, on trouve le groupe énergétique allemand e.on, le financier néerlandais ING et le groupe français d'assurances Axa.