Avec notre correspondante à Bruxelles, Joanna Hostein
La chef de la diplomatie européenne a réagi avec fermeté, à la suite des incidents survenus après l’élection présidentielle. Catherine Asthon condamne, sans ambages, le recours à la violence, et en particulier le fait d’avoir battu et placé en détention, plusieurs chefs de l’opposition.
Selon plusieurs journalistes présents sur place, la police biélorusse a en effet dispersé avec des coups de feu en l’air, des grenades assourdissantes, et à coups de matraque, des milliers de manifestants, rassemblés Place de l’Indépendance à Minsk. Catherine Asthon appelle également les autorités biélorusses à libérer immédiatement ceux qui ont été interpellés.
Sept des neuf candidats d’opposition, ainsi que des centaines de personnes, ont été arrêtés hier. Le déroulement de l’après scrutin devrait être déterminant pour les relations entre l’ancienne République Soviétique et l’Union européenne.
Pour appel, l’Europe avait fait miroiter le déblocage de 3,5 milliards de dollars de crédit, si les élections d’hier étaient jugées démocratiques.