Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
Etroitement surveillé, avec un bracelet électronique, un couvre feu à respecter, l’obligation de pointer chaque jour au poste de police du village voisin, Julian Assange a retrouvé sa liberté de parole.
Dans les interviews qu’il donne aux médias installés aux grilles du parc du manoir où il habite provisoirement, Julian Assange se dit menacé, ainsi que son personnel.
Aucun dispositif pour protéger Julian Assange
Il parle de « risques importants », sans plus de précision. Il se dit victime d’une vendetta lancée contre lui par la Suède. Il ne s’attend pas à un procès juste et équitable s’il était un jour extradé vers les Etats-Unis. La décision de la banque américaine Bank of America de suspendre toutes les transactions destinées à son site Wikileaks est une nouvelle forme, dit-il, de MacCarthysme financier. D’autres organismes bancaires, comme Mastercard et Visa Europe avaient déjà pris des mesures similaires.
Malgré les craintes pour sa vie exprimées par le fondateur de Wikileaks, la police britannique n’a mis en place aucun dispositif pour le protéger autour de ce manoir de la campagne anglaise.