Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles, Mounia Daoudi
« Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour garantir la stabilité de la zone euro ».
C'est en substance ce qu'ont martelé durant ces deux jours les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE.
Tous veulent faire en effet de l'euro une monnaie sûre et comptent sur le futur fonds de secours européen pour décourager les spéculateurs. Car les 27 ont bien compris que la fin de la crise n'est pas pour demain et qu'il va falloir faire beaucoup plus pour répondre aux problèmes de déficit et d'endettement.
Première étape de cette course de fonds : définir d'ici le mois de mars les contours du nouveau mécanisme d'entraide financière. Un mécanisme qui bénéficiera d'autant d'argent que nécessaire, ont assuré les 27.
A plus long terme, les Européens, et notamment les Etats membres de la zone euro, vont devoir engager une approche plus commune de leur politiques économiques.
C'est en tout cas l'idée défendue par le couple franco-allemand qui plaide pour une plus grande intégration notamment en matière de fiscalité et de droit du travail. Un processus de longue haleine, seul à même pour Berlin et Paris de garantir une réelle stabilité de la zone euro.