« Il n'y a aucune raison pour que le FMI entre au Portugal, parce que le Portugal n'en a pas besoin. nous savons exactement quoi faire » a réaffirmé le Premier ministre portugais José Socrates. Pour ramener le déficit public de 7,3% cette année, à 4,6% en 2011, le gouvernement portugais estime pouvoir compter sur ses seules forces et sur les mesures qui seront annoncées sous peu.
Les Portugais, eux, sont beaucoup moins affirmatifs. Selon un sondage plus de la moitié d'entre eux estiment que l'aide internationale leur permettrait de sortir plus rapidement de la crise et dans de meilleures conditions. Et même 47% des Portugais veulent effectivement que le gouvernement fasse appel à l'Union européenne et au FMI contre un peu moins, 44%, qui ne le souhaitent pas.
Confrontés à de graves difficultés économiques, et désormais considérés comme le maillon faible de la zone euro, les Portugais n'en confirment pas moins leur attachement à la monnaie unique européenne. Ils sont 62% à vouloir demeurer dans la zone euro.