Avec notre envoyée spéciale à Dublin, Béatrice Leveillé
C’est l’époque des marchés de Noël et rien ne semble pouvoir gâcher la fête ! Les prix baissent. Il y a un peu moins de monde dans les magasins de luxe un peu plus dans les braderies. Les restaurants affichent des menus de circonstance une grande enseigne de hamburger a même donné le nom du Premier ministre à son plat le moins cher : le hamburger « cowen » est en vitrine alors que sur Gratfon Street, les Champs Elysées de la capitale, des jeunes femmes très chic continuent à faire leur shopping…
L'une d'entre-elle témoigne : « C’est juste un peu difficile de refermer son porte-monnaie mais c’est sur il va falloir faire une croix sur les restaurants et le shopping et tout ces choses qu’on faisait avant » .
Sur Grafton Street Les Dublinois continuent aussi à donner aux nombreux quêteurs qui récoltent de l’argent pour les organisations charitables. Pour Tim Ody de l’Irish Foundation, « L’Irlande a toujours été très généreuse et c’est formidable de voir qu’en pleine crise et peut- être pendant la période la plus noire de notre histoire économique les gens participent à des quelque chose de positif. C’est une bonne nouvelle ! Nous sommes peut être un pays en faillite, mais nous sommes ensemble nous sommes en bonne santé. Nous nous sommes un peu égarés ces dernières années à la recherche de l’argent et du profit. Ce n’est peut être pas si douloureux de revenir à nos vraies valeurs. »
Les milliards d’euros d’endettement de leur pays restent encore virtuels pour la plupart des Irlandais qui semblent en tous cas déterminés à conserver leur bonne humeur.