Plus aucun courrier international ne sort de Grèce et ce pour 48 heures. Une décision des autorités du pays après l'interception depuis le début de la semaine d'une série de colis piégés adressés à des représentations étrangères d'Athènes dont trois visaient directement des chefs d'Etat et de gouvernement : Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Silvio Berlusconi.
Actuellement, les enquêteurs privilégient la piste de l'extrême gauche. Selon le politologue grec Dimitrios Triantaphyllou, ce phénomène d'un nouveau terrorisme puise ses racines dans les émeutes des jeunes qui ont secoué le pays en 2008.
Cette affaire, qui intervient après l'envoi de colis piégés du Yémen, a incité la Commission européenne à convoquer pour vendredi 5 novembre à Bruxelles une réunion d'experts en matière de sécurité aérienne et d'explosifs.