Les vingt milliards d'euros prêtés par le Fonds monétaire international et l'Union européenne en 2008 ont sauvé la Hongrie de la banqueroute. Mais en contrepartie le pays a promis de réduire son déficit public à 3,8% du PIB en 2010 et à moins de 3% l'année suivante.
Ce sera chose faite, assure le gouvernement. Son projet ambitieux vient d'être inscrit dans la loi budgétaire. Le texte sera soumis au Parlement dès la semaine prochaine.
La Hongrie a lutté dur pour sortir de la crise. Elle a introduit une taxe sur les banques, entrepris des mesures d'austérité et baissé les impôts pour les entreprises. Tout ça pour générer la croissance et trouver de nouvelles recettes.
Et même si la croissance du PIB ne dépassera pas probablement 1% cette année, elle devrait s'améliorer en 2011 pour atteindre les 3%.
Une chose reste préoccupante: le chômage qui stagne à 11%. Signe indéniable, s'il en fallait un, que la Hongrie ne doit pas lâcher son programme de réformes.