Peut mieux faire, ont estimé le FMI et l'Union européenne. Ils ont donc demandé au gouvernement hongrois de prendre des mesures supplémentaires à celles déjà prévues pour être sûr d'atteindre son objectif de réduction des déficits publics.
La dette publique de la Hongrie atteint 80% du PIB. Sensible au danger le gouvernement hongrois a immédiatement confirmé qu'il allait faire les efforts qui lui sont demandés. Mais en attendant le FMI et l'Union européenne ont suspendu l'audit en cours des finances publiques hongroises. Cela a pour conséquence de bloquer momentanément le versement de ce qui restait à percevoir du prêt de 25 milliards accordé en 2008 par ces deux institutions.
Le coup de semonce qui vient d'être donné à la Hongrie, même si les contacts reprennent rapidement entre le gouvernement, le FMI et l'Union européenne, risque bien à court terme d'émouvoir les marchés financiers. On s'attendait à une chute de la devise hongroise, le forint, dès lundi 19 juillet à l'ouverture des marchés.