Des chiffres qui font frémir : près de 500 000 emplois supprimés dans la fonction publique d'ici 2015, ce qui aura une incidence sur le secteur privé où autant d'emplois devraient disparaître. Ainsi un million de fonctionnaires et d'employés qui travaillent à leurs côtés vont donc perdre leur travail, un choc brutal pour l'économie britannique. Trop brutal pour l'opposition qui dénonce un pari dangereux car ce sacrifice ne suffira pas à venir à bout du déficit.
Le gouvernement va également faire des coupes drastiques dans les dépenses sociales : aides au logement, allocations aux handicapés ou allocations vieillesse. Le service de santé publique est épargné mais la plupart des ministères vont être amputés d'un quart de leur budget. De nombreuses institutions devraient être affectées. La BBC elle même est sévèrement touchée.
Le ministre des Finances George Osborne espère que ces économies, combinées à des hausses d'impôts qui devraient rapporter 35 milliards d'euros, parviendront à faire tomber rapidement le déficit public sous la barre des 10%. Toutes ces mesures débattues pendant des semaines sont extrêmement impopulaires mais le Premier ministre David Cameron affirme qu'il n'a pas le choix s'il veut sauver le pays de la faillite.