Avec notre envoyée spéciale à Deauville, Mounia Daoudi
Mission accomplie pour Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui s'étaient donnés pour objectif de mieux arrimer la Russie à l'Ouest. Et de fait, le président Dimitri Medvedev s'est non seulement engagé à participer au prochain sommet de l'Otan à Lisbonne mais il a surtout ouvert la porte à une possible participation de son pays, sous certaines conditions bien sûr, au fameux bouclier antimissile de l'Alliance atlantique en Europe, un projet que Moscou avait pourtant dans le passé très violemment critiqué.
Certes il s'agit pour le moment de déclarations d'intention mais une chose est sûre, comme se sont plus à le répéter les trois dirigeants à Deauville, le temps de la Guerre froide est bien révolu.
Les deux présidents et la chancelière ont ainsi pu aborder sans crispation des sujets relevant de la sécurité en Europe. Ils ont également constaté leur convergence de vue sur les grands dossiers internationaux comme le processus de paix au Proche-Orient ou la question du nucléaire iranien.
Les trois dirigeants se sont surtout engagés à travailler main dans la main pour la réforme du système monétaire internationale, une des priorités de la présidence française du G20.