Fin du sommet tripartite en France sur la coopération russo-européenne en matière de défense

Le sommet de Deauville ouvert le 18 octobre et qui réunissait le président français Nicolas Sarkozy, son homologue russe Dmitri Medvedev et la chancelière allemande Angela Merkel s’achève ce 19 octobre. Une rencontre à trois largement tournée sur les questions de sécurité dont l'’objectif principal est de mieux arrimer la Russie à l’Ouest, deux décennies après la chute du mur de Berlin.

Le sommet de Deauville s’est ouvert le 18 octobre dans cette petite station balnéaire de la côte normande. Nicolas Sarkozy, accompagné d’Angela Merkel, a accueilli le Russe Dmitri Medvedev. L’objectif de cette rencontre à trois est de mieux arrimer la Russie à l’Ouest, deux décennies après la chute du mur de Berlin.

Dès l’arrivée de Dimitri Medvedev, les trois dirigeants se sont attelés à cette tache.
Ils se sont rendu au Ciro’s, un restaurant gastronomique de la petite station balnéaire normande, pour un dîner de travail restreint. Un seul de leur collaborateur était en effet présent à ce dîner.

Car l’esprit de Deauville, c’est ça, insiste l’entourage du président français, pouvoir se parler franchement, partager des idées en toute liberté et prendre le temps de l’analyse.
Chose difficile voire impossible à mettre en oeuvre lors de rencontres plus élargies. Une allusion à peine voilée aux critiques de certains pays comme l’Italie partenaire commercial important de la Russie, ou la Pologne, sa turbulente voisine, qui se sont plaints d’être écartés de cette rencontre.

Finalement, on sait  très peu de chose de ce dîner si ce n’est que l’atmosphère était chaleureuse et franche.  Les dirigeants devaient pourtant évoquer des sujets qui fâchent comme les difficiles relations de la Russie avec l’Otan ou encore le délicat dossier de la sécurité en Europe avec le fameux bouclier anti-missiles auquel Moscou est vivement opposé.

Et mardi 19 octobre dans la matinée, les deux présidents et la chancelière devaient se retrouver pour une nouvelle séance de travail tournée davantage vers les questions économiques

Rencontre bilatérale franco-allemande

Une rencontre fructueuse,  puisqu’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont annoncé une proposition commune pour renforcer les sanctions contre les pays de la zone euro en situation de déficits excessifs. Il s’agit d’éviter un nouveau scénario à la grecque qui avait ébranlé en mai dernier le système financier européen.

Paris et Berlin souhaitent donc confier au Conseil européen, l’organe politique de l’Union, la possibilité de punir, y compris à titre préventif, les Etats qui violeraient le pacte de stabilité. Ils préconisent également des sanctions politiques à l’égard de ces pays en suspendant par exemple leur droit de vote.

Il reste maintenant au couple franco-allemand à rallier les 25 autres membres de l’Union lors du prochain conseil européen la semaine prochaine à Bruxelles.

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