Un sommet tripartite à Deauville sur la coopération russo-européenne en matière de sécurité

Le sommet tripartite, qui réunit les dirigeants français, russe et allemand, s’est ouvert ce lundi 18 octobre 2010 à Deauville, dans l'ouest de la France. Un sommet largement centré des questions sécuritaires. L’objectif de cette rencontre, qui doit se poursuivre mardi, est de mieux intégrer la Russie à l’Ouest. C’est la chancelière allemande Angela Merkel qui, la première, a été accueillie par le président Nicolas Sarkozy.

Avec notre envoyée spéciale à Deauville, Mounia Daoudi

Avant même le début de ce sommet tripartite, le président français et la chef du gouvernement allemand se sont retrouvés pour une rencontre bilatérale destinée à préparer le Conseil européen, qui doit se dérouler la semaine prochaine à Bruxelles.

Les deux dirigeants ont d’ailleurs donné un rapide point de presse au cours duquel ils ont annoncé une proposition franco-allemande destinée à lutter contre les déficits excessifs et à éviter une nouvelle crise de la dette. Une proposition qui sera donc présentée la semaine prochaine aux vingt-cinq autres pays membres de l’Union européenne.

Pour ceux qui en doutaient, l’axe franco-allemand est donc plus actif que jamais, et c’est d’ailleurs ensemble que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont accueilli, ce lundi 18 octobre au soir, Dmitri Medvedev, devant le Royal, l’un des palaces de Deauville. Sécurité oblige, cette petite station balnéaire semble avoir été désertée de ses habitants.

Les trois dirigeants devaient ensuite se retrouver pour un dîner de travail restreint et c’est au cours de ce dîner que la question de la sécurité en Europe et celle des relations de la Russie avec l’Alliance atlantique, qui doit adopter dans un mois à Lisbonne sa nouvelle doctrine stratégique, seront abordées.

Le président Sarkozy a également abordé rapidement la question de la réforme des retraites en France. Il a dit qu’il s’agissait d’une réforme essentielle à ses yeux et que son gouvernement la mettrait en œuvre quoi qu’il arrive. Le chef de l’Etat a cité l’exemple de l’Allemagne, qui a su mettre en œuvre sa propre réforme il y a quelques années.

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