Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
C’est dans l’atmosphère protectrice et apaisée de l’imposante abbaye de Westminster que Benoît XVI a achevé une journée ponctuée de discours historiques mais aussi de protestations et même d’une alerte terroriste.
Une journée que le pape a surtout voulu marquer par son rapprochement avec les Anglicans et la défense de la religion en général comme il l’a souligné lors la cérémonie œcuménique : « Dans une société qui est devenue de plus en plus indifférente si ce n’est même hostile au message chrétien, nous sommes, plus que tous, obligés de rendre raison de l’espérance qui est en nous ».
Un appel reçu cinq sur cinq par son hôte, Rowan Williams, chef de l’église anglicane. «Dans ce bâtiment, nous prions pour que votre séjour passé avec nous en Grande-Bretagne nous aide tous à renouveler l’espoir et l’énergie dont nous avons besoin en tant que chrétiens ». La réponse de l’archevêque de Canterbury n’a pu que rasséréner un souverain pontife qui n’a pu ignorer les manifestations hostiles au long de son parcours londonien vendredi. Des cris qui ont rivalisé à la sortie de la messe avec la ferveur de milliers de fidèles et avec les cloches de l’abbaye.