Avec notre envoyée spéciale à Londres, Geneviève Delrue
Depuis une dizaine d’années, la communion anglicane qui compte près de 80 millions de fidèles à travers le monde, vit un schisme quasiment consommé. Rowan Williams, primat de cette communion, doit gérer les tensions qui opposent les libéraux et les traditionalistes.
Au centre des discordes, l’ordination des femmes prêtres et évêques, la question de l’ordination de gays et de lesbiennes et la bénédiction de couples homosexuels. Les Eglises du sud, notamment celles du Nigeria et d’Ouganda, n’acceptent pas cette vision de l’Eglise et de la société.
Le projet de rejoindre l'Eglise catholique
Elles sont rejointes, aux Etats-Unis et en Angleterre, par les fidèles qui rejettent cette option moderniste. Aussi, certains anglo-catholiques, les anglicans les plus proches de Rome, projettent de rejoindre l’Eglise catholique. Le Vatican a crée une structure d’accueil en novembre dernier.
Pour l’instant, tout reste encore en sommeil. On ne connaît pas le nombre de candidats au départ. Des départs qui ne peuvent que contrarier l’archevêque de Canterbury .