Avec notre correspondante à Madrid, Diane Cambon
En Espagne, on continue de se réjouir de la libération des deux coopérants catalans, Albert Vilalta et Roque Pascual, mais le mystère plane toujours sur les détails de leur libération.
Est-ce qu’en plus d’avoir obtenu l’extradition au Mali de l’un de leurs chefs, « Omar le Sahraoui », les ravisseurs ont touché une rançon ? Le journal conservateur ABC évoque le chiffre des huit millions d’euros versés par le gouvernement espagnol, de façon échelonnée durant les neuf mois de la prise d’otages.
Mais une autre question reste sans réponse : y a-t-il eu une compensation financière ou autre pour les pays africains qui ont aidé dans les négociations ?
Ces interrogations ne suscitent en tout cas pas de vifs débats en Espagne. Il est évident pour la majorité de la classe politique et les médias qu’une libération d’otages se paye. Et comme l’a rappelé le ministre de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, « le plus important, c’est qu’ils soient en vie et libres ».