«Omar le Sahraoui», monnaie d'échange des ex-otages espagnols

Le retour au Mali d'Omar Sid'Ahmed Ould Hamma, dit «Omar le Sahraoui» aurait été l’une des conditions d'al-Qaïda au Maghreb islamique pour la libération des deux anciens otages espagnols. Le 23 août, AQMI a affirmé les avoir libérés après avoir obtenu satisfaction sur certaines de ses revendications. Préalablement à la libération des deux ex-otages, on apprenait en effet l'extradition vers Bamako d'«Omar le Sahraoui», qui n'était autre que l'auteur de leur enlèvement selon le parquet de Nouakchott.

Accompagné de trois agents de services de sécurité de la Mauritanie, Omar alias le Sahraoui, drapé dans un boubou blanc, n’était pas menotté comme en août lors de son extradition vers Bamako.

Dès son arrivée au Mali, l’homme, condamné par la justice mauritanienne pour enlèvement des ex-otages espagnols, a le plus tranquillement du monde disparu dans la nature.

En fait d’après nos informations, depuis son extradition de la Mauritanie, Omar, une fois libre s’est rendu dans un pays voisin du Mali dans un premier temps. Ensuite, il a accompagné, vers un fief d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dans le désert, une équipe de négociateurs chargés des dernières mises au point avant la libération effective des deux otages espagnols.

La libération d’Omar faisait partie d’une des conditions posées par la branche maghrébine d’al-Qaïda pour libérer ses otages.

Mais autour de ces libérations, il y a aussi également une odeur de rançon. Par ailleurs selon nos informations, pour faciliter ces libérations, un pays voisin du Mali aurait aussi libéré discrètement des islamistes armés dont AQMI réclamait l’élargissement.

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