Avec notre bureau à Bruxelles
Après la Suède et l’Italie, c’est au tour de la France et de la Roumaine d’en appeler l’Union européenne pour régler la situation des Roms dans l’ensemble de l’Europe. Pourtant, pour l'une des responsables du Réseau européen contre le racisme, ce sont les Etats membres qui sont responsables de cette absence de politique européenne en la matière : « Une des choses positives qui a été mise en place au niveau européen, c’est donc cette plateforme européenne pour l’inclusion des Roms. L’une des choses que nous observons, c’est que la plateforme européenne a un mandat assez faible. La volonté politique des Etats membres est un des principaux obstacles pour redévelopper une stratégie européenne ».
Alors que plusieurs pays européens soulignent la relative inaction de la Commission européenne, à Bruxelles, on s’agace de la stagnation des projets financés par l’Europe.
En Roumanie, six projets en faveur de l’intégration des Roms d’un montant de 9,3 millions euros ont été financés par l’argent communautaire, sans aucun résultat significatif, selon l’Agence nationale roumaine pour les Roms. Un fonctionnaire européen résume ainsi la difficulté : « ce n’est pas l’argent qui manque, mais plutôt la bonne façon de l’utiliser ».