Avec notre correspondant à Moscou, Alexandre Billette
Il était dans un village détruit par les flammes, entouré d'habitants qui avaient tout perdu. Et Vladimir Poutine n'a pas pu s'en empêcher : égal à lui-même, il a promis de surveiller personnellement, à l'aide de caméras, tous les chantiers qui seront lancés après la catastrophe, pour reconstruire les maisons brûlées.
Une promesse très « poutinienne », pour suivre à la trace l'avancée des travaux. Alors que les médias russes doutent de la possibilité de parvenir à construire autant de maisons en si peu de temps. En raison notamment de la corruption galopante, qui souvent ralentit les projets initiés dans le pays.
Le président Medvedev a accepté le principe d'une aide internationale
L'anecdote illustre bien les tentatives du gouvernement russe depuis quelques jours de se montrer aux avant-postes, après s'être fait reproché de manquer d'initiative depuis le début de la vague de feux.
Malgré tout, les autorités russes sont dans une position délicate : mardi 2 août 2010, le président Medvedev a accepté le principe d'une aide internationale pour lutter contre les incendies. Le ministre des Situations d'urgence pour sa part, a reconnu que la situation échappait parfois à tout contrôle.