Le gouvernement grec est confiant. Le ministre des Finances George Papaconstantinou affirme que les engagements d'austérité budgétaire ont été tenus, et même au-delà, si l'on prend en compte la réforme des retraites.
Les experts de l'Union européenne et du FMI, qui durant deux semaines vont s'en assurer, devraient donc repartir satisfaits. C'est à cette condition seulement que la Grèce pourra, en septembre, percevoir une deuxième tranche du prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans qui lui a été consenti au plus fort de la crise.
En mai dernier, la Grèce a déjà obtenu 20 milliards d'euros pour sortir du marasme dans lequel elle était tombée. Auditée en juin par une délégation du même genre, la Grèce avait recueilli un jugement plutôt favorable dans son action de réduction des dépenses et de hausse des recettes, à l'exception des budgets sociaux qui étaient encore un peu supérieurs aux prévisions. Athènes a déjà reçu une nouvelle encourageante vendredi dernier : cinq des six banques grecques ont passé avec succès les tests de résistance.