Radovan Karadzic qui était président de la République serbe a été arrêté en 2008. Son procès est en cours et il attend d'être jugé devant le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) à la Haye.
Deux généraux de l'armée serbe bosniaque ont été condamnés pour complicité de génocide mais le principal responsable du génocide leur chef Ratko Mladic, qui dirigeait les troupes à Srebrenica, est en toujours en fuite. Il bénéficierait de complicité dans la région.
Le procureur du Tribunal pénal international, Serge Brammertz, trouve « préoccupant » qu'en Serbie 65% de la population soit opposée à l'arrestation de l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie. Car il n'est pas normal que les responsables des crimes les plus graves commis sur le sol européen depuis la Seconde Guerre mondiale soient toujours perçus comme des héros en ex-Yougoslavie.
Les survivants et parents des victimes de Srebrenica espèrent encore que les Pays-Bas et les Nations unies expliqueront un jour devant un tribunal pourquoi les 400 casques bleus néerlandais présents à Srebrenica n'ont pas réussi à protéger leurs proches livrés aux tueurs de Ratko Mladic.