Avec notre bureau de Bruxelles
Deux négociations parallèles et profondément imbriquées s’ouvrent aujourd’hui pour les politiciens belges. Il y a d’une part l’avenir de la relation institutionnelle entre Flamands et Francophones, ce qu’on appelle ici la réforme de l’Etat. La victoire de la N-VA premier parti de Flandre désormais, rend indispensable le retour à la table des négociations et son chef de file, Bart de Wever a rappelé le 13 juin que c’était sa priorité.
Son appel en ce sens a été entendu par le Parti socialiste vainqueur du scrutin côté francophone dont le président, Elio di Rupo, a reconnu la nécessité d’ouvrir de nouvelles discussions avec les Partis flamands.
C’est d’ailleurs le lien avec la deuxième négociation qui s’ouvre ce lundi 14 juin, plus pressante celle-là : la recherche d’une coalition gouvernementale dont ce même Elio di Rupo pourrait prendre la tête, devenant ainsi le premier francophone Premier ministre depuis 1974.
Bart de Wever a d’emblée refusé d’être lui-même candidat à ce poste, estimant que tous les Premiers ministres flamands ont été obligés de négliger les intérêts de la Flandre.