A présent, les données géographiques, sociales et économiques.
La Région de l’Extrême-Nord est une des plus peuplées, avec 20% de la population totale du Cameroun. C’est également la région où la pauvreté est la plus marquée, avec 30% des pauvres. Il y a deux cours d’eau : le Logone et le Chari. La pluviométrie annuelle est de 811 mm. Conditions favorables à la culture du coton et des céréales. Mais la région est particulièrement menacée par la désertification. D’où l’importance de la mise en valeur des sites touristiques naturels, et surtout le développement et l’organisation de la filière de l’artisanat.
En somme, l’artisanat dans la région de l’Extrême-Nord au Cameroun, c’est un secteur d’activité essentiel pour les économies des familles. On vient de voir que les atouts sont nombreux. Il y a un savoir-faire. Il y a une main-d’œuvre disponible. Et enfin, les matières premières de base sont produites localement en grande majorité. En dépit de tout cela, l’artisanat reste un secteur en mal de valorisation. Et il en est de même pour un domaine vital comme la transformation des produits agricoles.
Invités :
- Adamou Mohamadou, délégué régional du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmessa) pour l’Extrême-Nord
- Mana Adama, expert métier maroquinier à Maroua
- Onana Nyébé Gilberte épouse Bissemb, technicienne d’agriculture et transformatrice de produits agro-pastoraux à Maroua
- Yaya Alhadji, agriculteur, fait la transformation et la promotion de produits forestiers non ligneux pour la santé et la beauté du corps à Kaélé, dans le département de Mayo-Kani
- Mahamat Cherif, maroquinier, délégué à la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat à Maroua.
Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Moszynski.