Une richesse qui a incité les différents acteurs à développer et moderniser ce secteur de l’artisanat du fait de l'insuffisance de l'industrie au Cameroun. En effet, l'industrie a commencé depuis l'époque coloniale. Ce n'est qu'à partir de 1960 qu'elle se développe grâce aux efforts du gouvernement.
Les femmes sont de plus souvent cantonnées à de micro-entreprises de travaux en bas de la chaîne de valeur et à forte intensité de main-d’œuvre, tels que l’aviculture, la broderie, la couture, le tissage de tapis, l’artisanat, l’apiculture et, principalement, la transformation agro-alimentaire.
Un autre grand volet concerne les plantes qui ont toujours été utilisées comme médicaments. L’Afrique dispose d’une diversité importante de plantes médicinales. Les plantes médicinales constituent des ressources précieuses pour la grande majorité des populations rurales en Afrique, où plus de 80% de cette population s’en sert pour assurer les soins de santé. Au Cameroun, les plantes médicinales sont vendues régulièrement sur les marchés des centres urbains. D’où l’idée de se service de ce savoir-faire ancestral pour valoriser cette richesse de la nature.
Invités :
- Madame Veuve Kalijob Olive Charlotte, déléguée du GIC Protcom Lek à Massock dans le département de la Sanaga Maritime
- Jacqueline Tientcheu représente la section camerounaise d’Afatex international
- Mamita Hamadou Hubert, producteur de médicaments à base de plantes médicinales
- Jean Georges Legrand Nbangsi Ntouba, ingénieur en agronomie tropicale, naturothérapeute chercheur
- Djoum Philippe, responsable du Centre de formation de productivité des mal-voyants du Cameroun, situé à Douala.
Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Moszynski.