Crise ukrainienne, crise humanitaire

Avec un bilan qui dépasse désormais le seuil des 400 morts, la crise ukrainienne est aussi une crise humanitaire. A Moscou, où l’on suit de très près le conflit, des bénévoles s’activent pour aider la région russophone de l’est du pays, le Donbass. L’occasion pour notre correspondant Etienne Bouche de sonder l’opinion de ces citoyens russes, très influencés par la propagande de Moscou.

C’était il y a 100 ans, presque jour pour jour. Le 28 juin 1914, à Sarajevo, Gavrilo Princip, tirait sur l’héritier de l’empire austro-hongrois, l’archiduc François Ferdinand et son épouse. Attentat qui devait précipiter le début de la guerre. Mais qui était vraiment Gavrilo Princip, héros de la cause slave ou terroriste ? Au fil des décennies, son image s’est brouillée, Sophie Guesné refait le point depuis Belgrade.

Et alors que la France s’apprête à célébrer comme il se doit ce centenaire de la Grande Guerre, avec des célébrations du 14 juillet qui réuniront quelque 70 pays. D’autres initiatives viennent fouiller plus discrètement cette mémoire. Comme ces étudiants en Histoire de France et d’Allemagne, qui se sont retrouvés à Verdun. Siège d’une des batailles les plus féroces de cette Première Guerre mondiale, entre février et décembre 1916. Objectif : tenter de forger une mémoire commune. C’est le reportage d’Eve Minault.

Et partout en Europe, on se souvient, y compris en Autriche. Au Château de Schallaburg à une centaine de kilomètres de Vienne, une vaste exposition nous parle des combats, au travers des armes et des objets qu utilisaient les simples soldats. Nathanael Vittrant.

L’Ecosse est bien entrée en campagne. Et son référendum sur l’indépendance prévu dans trois mois, s’invite aussi dans les librairies. Les partisans du Yes et du No aiguisent leurs plumes et multiplient les pamphlets. L’ancien Premier ministre britannique, Gordon Brown, est de ceux-là. Ecossais, pour le maintien de l’Ecosse dans le Royaume-Uni, il vient de publier : «My Scotland, Our Britain, A future worth sharing», «Mon Ecosse, notre Royaume-Uni : un future commun qui vaut la peine».

Est-ce une énième livre contre l’indépendance de l’Ecosse ? Et quelles sont ces mauvaises questions que tout le monde se pose, ou plutôt quelles sont les bonnes questions qu’il faudrait se poser ?
Il n’y a pas que l’argument politique, il y a aussi et surtout l’argument économique…
En somme, on dirait que Gordon Brown ne prend pas les arguments des indépendantistes très au sérieux…

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