A la Une : la filière viande dans la tourmente

 

L’affaire dite des lasagnes au cheval prend de l’ampleur en France. Selon le ministre délégué à la Consommation, Benoit Hamon, c’est le groupe Spanghero qui est « responsable du scandale », relève le quotidien économique Les Echos. « Car Spanghero », accuse Benoit Hamon, a « sciemment vendu de la viande de cheval comme viande de boeuf », rapporte le quotidien économique.

Pour Libération, il s’agit ni plus moins d’un « sabotage ». Le quotidien y voit un « scandale cent pur-sang français ». Cela veut bien dire que, jeu de mots mis à part, la Roumanie, montrée du doigt à l’origine, n’est en rien mêlée à cette affaire. Comme le confirme Libé, « aucun abattoir » en Roumanie, où ont bien été abattus les chevaux dont la viande s’est frauduleusement retrouvée dans les plats incriminés, « n’a exporté de viande hachée de bœuf en France ».

Mais alors, qui est responsable ? « Au royaume de la malbouffe, tout le monde est irresponsable, s’insurge Libé. Quant aux institutions (…) qui ont laissé faire cette petite cuisine, on attend toujours une réglementation minimale qui permette au consommateur de savoir s'il mange du lard ou du cochon ».

Bien sûr, dans cette affaire, aucun risque sanitaire n’est à craindre, concède le quotidien. Reste que la « facilité » avec laquelle cette fraude a pu s'installer montre « l'indigence » de tous les contrôles par les Etats et l'Union européenne, et la « complicité de fait » de tous les acteurs de la filière, dénonce Libération.

Conséquence, c’est bien à une « crise de confiance » à laquelle la filière viande est à présent confrontée, regrette Le Figaro. Dans les colonnes du journal, un expert en alimentation à l’UFC-Que Choisir affirme que « c’est tout notre système de sécurité sanitaire qui est mis en danger ». En tout cas, le groupe français Spanghero serait « au cœur d’une vaste tromperie économique à l’échelle européenne », énonce le journal qui note que l’agrément sanitaire lui a été « immédiatement – et provisoirement » retiré. « Mondialisation ou pas, il y aura toujours des escrocs et des maquignons, regrette Le Figaro. Comme au Moyen-Age. Mais on devrait aujourd'hui en être protégés par les organismes de contrôle, dûment certifiés et rémunérés sur fonds publics à cet effet. Or c'est là que le bât blesse ». Le moins que l’on puisse dire.

Valls : sur la route de Kaboul

Le Figaro annonce ce matin la visite de Manuel Valls en Afghanistan. Le quotidien n’en était pas sûr en mettant sous presse hier soir, évoquant-même le nom du président français pour cette visite à Kaboul. « Hollande ou Valls ce vendredi en Afghanistan ? », se demandait donc Le Figaro. On le sait depuis, c’était bien le ministre de l’Intérieur.

Valls : sur la route de Matignon ?

Le ministre de l’Intérieur répond ce matin aux lecteurs du Parisien-Aujourd’hui en France et balaie tous les sujets d’actualité relevant de son administration. A la question de savoir à quoi il pense le matin en se rasant, Manuel Valls ne cache pas qu’il a des « ambitions » et que s’il a l’occasion demain « d’exercer d’autres responsabilités », il les exercerait. « On verra », dit-il au Parisien-Aujourd’hui en France.

NKM : sur la route de Paris

Et c’est également dans Le Parisien-Aujourd’hui en France que Nathalie Kosciusko-Morizet affiche ses ambitions politiques. L’ancienne ministre et porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne électorale de la présidentielle 2012 en France y confirme sa candidature aux primaires à droite pour les élections à la Mairie de Paris l’an prochain. Une candidature « non pas de raison mais de passion », dit Nathalie Kosciusko-Morizet au Parisien-Aujourd’hui en France, qui croit savoir que le président de l’UMP, Jean-François Copé, aurait cherché ces derniers jours à remettre le leader centriste Jean-Louis Borloo « dans le jeu » de la Mairie de Paris pour « barrer la route » à « l’ambitieuse » Nathalie Kosciusko-Morizet.

Pistorius : Oscar « m’a tuer »

L’athlète sud-africain handicapé est le meurtrier présumé de sa petite amie, le mannequin Reeva Steenkamp. Pour cette icône du handisport qui court contre les champions valides avec des lames en guise de jambes, c’est la « descente aux enfers », lance Le Parisien-Aujourd’hui en France. Le quotidien souligne que la justice sud-africaine « a retenu le meurtre et non l’homicide involontaire », faisant savoir que de « précédentes disputes » au domicile de l’athlète lui avaient été rapportées.

En Une également, Libération évoque une « Saint-Valentin sanglante pour Blade Runner », en référence au sobriquet du champion handicapé et à ses lames d’acier qui lui permettaient de courir aussi vite que les valides. Libé raconte également qu’une « ex-petite amie du champion avait (…) mis en garde Reeva Steenkamp, affirmant que Pistorius n’était pas celui que l’on croyait ». Libé évoque également la victime, « classées parmi les 100 femmes les plus sexy du monde ».

 

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