« C'est une décision, non pas de raison, mais de passion ». C'est avec ces mots que la très passionnée Nathalie Kosciuko Morizet s'est lancée jeudi dans la rude bataille pour Paris, que la gauche dirige depuis maintenant près de 12 ans.
Qu'à cela ne tienne. Le combat contre la socialiste Anne Hidalgo ne lui fait pas peur. Et NKM n'attendait que le renoncement désormais acté du centriste Borloo pour se lancer, et tant pis pour l'ex-Premier ministre François Fillon qui devrait déclarer son intention de ne pas concourir aux municipales le 26 février prochain.
NLM, qui fêtera en mai prochain ses 40 ans, est une femme pressée et ambitieuse. Après tout, sa candidature fait l'unanimité chez les copéistes comme chez les fillonistes et les centristes également. Les sondages la créditent de 28% des voix contre 36% à la candidate socialiste. Et la droite est persuadée qu'elle a un coup à jouer en surfant sur le mécontentement contre l'actuel gouvernement.
Avec son profil bobo écolo, NKM pourrait être en phase avec la sociologie parisienne. Mais reste le plus dur sans doute : vaincre les réticences de certains barons de la droite parisienne et surtout de l'ex-ministre de la Justice Rachida Dati, candidate elle-même.
La bataille des dames ne fait que commencer.