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Malgré les protestations et les dénégations de Moscou, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a justifié l'interception et l'escale forcée à Ankara imposée la veille à un avion de ligne syrien Moscou-Damas en affirmant qu'il transportait bien « de l'équipement et des munitions à destination du ministère syrien de la Défense », en provenance d'un fabricant russe de matériel militaire. Le quotidien russe Kommersant a rapporté aujourd’hui que l’avion transportait des éléments de radar russes pour les batteries antiaériennes syriennes, niant catégoriquement qu'il s'agissait d'armements. Ce nouvel incident a fait monter la tension entre la Russie, fidèle alliée du président syrien Bachar al-Assad, et la Turquie qui a juré sa perte.