Pas moins de 19 villes se sont portées candidates à l'accueil de l'Agence européenne des médicaments et de ses 900 employés et 8 postulent pour recevoir l'autorité bancaire européenne et les 170 personnes qui y travaillent. Certaines villes sont même candidates pour les deux agences.
Les membres de l'Union européenne ont mis au point une procédure de vote complexe qui pourrait prendre jusqu'à 3 jours et se prononceront à bulletin secret.
L'enjeu politique et économique est de taille pour les pays et les villes concernés et les grandes manœuvres, voire les marchandages, ont largement commencé afin d'obtenir les voix nécessaires pour l'emporter.
La Commission européenne a rendu publique fin septembre une évaluation des villes candidates en fonction de l'accessibilité ou des perspectives d'emplois pour les conjoints. Mais à l'évidence, ces critères ne feront pas à eux seuls la différence.
Reste l'attitude des personnels des agences. Ceux de l'Agence européenne des médicaments ont prévenu qu'en cas de « mauvais choix », à leurs yeux, une grande partie des effectifs pourrait ne pas suivre.