Avec notre bureau à Bruxelles,
Le prochain sommet européen, en décembre, est censé décider s’il est possible d’ouvrir des négociations parallèles sur la future relation euro-britannique post-Brexit. Le Royaume-Uni appelle à cor et à cri l’ouverture de cette deuxième phase, mais les Européens réclament toujours des progrès substantiels sur l’avenir de la frontière irlandaise, sur les droits des futurs expatriés et surtout sur la facture finale.
L’ouverture de cette deuxième phase paraît compromise au vu de la lenteur des débats sur la question financière, puisque les négociateurs en sont encore à devoir examiner les promesses faites à Florence (Italie) par Theresa May, il y a déjà un mois et demi.
« Solder les comptes »
« Sur le règlement financier, nous devons travailler maintenant sur la traduction précise des engagements pris dans son discours à Florence par le Premier ministre britannique Theresa May. C'est une condition, je le redis, impérative pour atteindre des progrès suffisants en décembre. Sur ce sujet, je répète qu'il s'agit seulement et simplement, comme dans toute séparation, de solder les comptes. Nous allons travailler aussi intensément que nécessaire dans les toutes prochaines semaines avant le prochain sommet européen », a déclaré Michel Barnier, négociateur en chef de l’Union européenne.
Et les Européens réclament des Britanniques des engagements financiers tangibles d’ici deux semaines s’ils veulent espérer ouvrir la deuxième phase des négociations avant l’an prochain.