Cette affaire de certification a commencé le mois dernier. Nissan avait alors suspendu les immatriculations de plusieurs dizaines de milliers de véhicules produits avant le 20 septembre. Ces voitures se trouvaient encore dans ses usines et devaient être vendues sur le marché local.
Début octobre, nouveau rappel. Concernant cette fois, plus d'un million de véhicules, produits entre octobre 2014 et septembre 2017, et qui étaient déjà commercialisés au Japon. Coût de l'opération : 190 millions d'euros.
A huit jours de l'ouverture de grand salon automobile de Tokyo, cette affaire est quelque peu embarrassante pour la nouvelle direction de Nissan. Selon la presse nippone, des certificats de contrôle auraient été falsifiés pour dissimuler la fraude. La pratique aurait continué même après les excuses du patron.
A plusieurs reprises, la direction du groupe, partenaire de Renault, a souligné que cela n'était qu'une question de procédures, et que la qualité des véhicules n'était absolument pas en cause. Il en va pourtant de l'image du groupe auprès de ses clients.