Avec notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt
Carlos Ghosn veut y croire : « Nous sommes confiants d'être à la hauteur des attentes des clients chinois et souhaitons renforcer notre position de leader mondial dans le véhicule électrique ».
Le PDG de Renault-Nissan sait pourtant à quel point il est difficile de percer dans le plus grand marché mondial de l'automobile, hautement concurrentiel et de plus en plus saturé. Il en a fait l'expérience avec le modèle « Venucia », une voiture également électrique, mais trop chère pour se vendre en Chine. Le petit dernier de la maison, fabriqué avec le constructeur chinois Dongfeng Motor, doit justement remédier à cet échec. Il sera intelligent et hyper-connecté, mais aura surtout cet avantage : il sera bon marché.
L'enjeu est de taille : la voiture verte est en plein boom en Chine. Confronté à des taux de pollution alarmants dans quasiment toutes ses grandes villes, Pékin s'est donné un objectif ambitieux : en 2020, cinq millions de véhicules propres devraient rouler sur les routes chinoises. De généreuses subventions doivent d'ailleurs aider à relever ce défi.